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Un Comité de direction qui suit aveuglément court à la perte de l’entreprise !

  • Photo du rédacteur: Christian del Fondo
    Christian del Fondo
  • 16 avr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours




Un Comité de direction qui suit aveuglément court à la perte de l’entreprise !


La loyauté à la vision impose-t-elle des “frictions“ sur le chemin à parcourir?

À votre avis?


Par frictions, entendez les frictions intellectuelles et non sociales.


Si les frictions sociales sont néfastes (cf Amy Edmondson, sécurité psychologique), la friction intellectuelle est quant à elle nécessaire pour créer, solutionner, apporter de la valeur ajoutée à la réflexion.


Une loyauté aveugle consiste à suivre sans discernement!


Or nous savons tous que :

  • plusieurs chemin mènent à Rome

  • les objectifs que l’on se fixe pour atteindre la finalité recherchée sont définis dans des contextes donnés en prévoyant un futur possible.


Remettre en cause le statu quo ne devrait pas être pénalisé !


Bien au contraire, il devrait être favorisé.

Combien de fois dans votre entreprise, il a été dit que “cela ne marchera pas“ et combien de fois a-t-on malgré tout exécuté le plan, sans bénéficier de l’intelligence du groupe pour comprendre, répondre aux arguments donnés, changer éventuellement un “paramètre“ et ainsi éviter certains échecs ou retards …



Ne croyez-vous pas qu’être membre d’un Comité de direction suppose d’aller au-delà de son domaine d’expertise et de participer à l’ensemble des discussions à l’image d’un dirigeant ?


Limiter la parole, ne pas la favoriser, ne pas l’écouter, c’est se priver de toute une intelligence, d’une capacité à être positivement challengé sur certaines positions. Rappelez-vous de “12 hommes en colère!“


Plus fort sont :

  • l’agacement ressenti quand il y a un avis dissident

  • la peur éprouvée pour donner un de point de vu ou un ressenti


et plus le système de fonctionnement de l’entreprise se bloque dans un statu quo limitant, avec une prise de parole qui se verrouille au lieu de se libérer.


Dans votre entreprise, favorise t-on les avis “dissidents“ au sein de votre Comité de direction ? Osez-vous et donnez-vous votre point de vue systématiquement sur les sujets qui concernent les autres directions ? Combien osent le faire et comment sont ils perçus ?


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